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Mickaël PRISSET, originaire de Soyaux, a remporté, avec son équipe, le prix de la meilleure plaidoirie Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) en demande, du concours Georges Vedel, vendredi 25 septembre dernier.
Mickaël PRISSET a pris le temps de répondre à quelques questions afin de nous en dire plus sur ce concours. Retrouvez-les ci-dessous.

Mickael Prisset et son équipe

Equipe de l’Université de Poitiers – de gauche à droite : Vincent CLEMENT, Mickaël PRISSET, Hugo CHECK, Fanny JACQ, et Nathan PACHER

• Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste réellement le concours Georges Vedel ?
MP : “Le concours Georges Vedel est un concours de plaidoirie en droit constitutionnel parrainé par le Conseil constitutionnel. Ce concours vise à récompenser les deux meilleures plaidoiries, l’une en défense, l’autre en demande, sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Il est ouvert aux étudiants de Master II. Plus d’infos ici.
Dans un premier temps, les équipes doivent rédiger un mémoire écrit (soit en demande soit en défense selon le rôle qui leur a été attribué) d’une longueur totale de 52 000 signes. Sur la base de ce mémoire, le jury sélectionne 4 finalistes (2 en demande et 2 en défense) qui doivent alors préparer une plaidoirie orale de 15 minutes et désigner un plaideur. Les équipes s’affrontent alors oralement au Conseil constitutionnel à Paris (normalement dans la salle d’audience mais cette année dans le grand salon à cause de la Covid).
Le jury attribue alors deux prix : un pour la meilleure plaidoirie en demande et un autre pour la meilleure plaidoirie en défense. Avec mes camarades, nous avons eu l’honneur de remporter le prix de la meilleure plaidoirie QPC en demande le vendredi 25 septembre dernier.
Le jury était composé de : Mme Ariane VIDAL-NAQUET, professeure des universités et présidente du jury ; M. Michel PINAULT, représentant le Conseil constitutionnel ; M. Patrice SPINOSI, représentant le conseil de l’Ordre des avocats aux Conseil d’État et à la Cour de cassation ; M. Mattias GUYOMAR, représentant le Conseil d’État ; M. Thomas CHARAT, représentant le Conseil national des Barreaux ; M. Christophe SOULARD, représentant la Cour de cassation.”

• Qu’est-ce qui vous a motivé vous et votre équipe à participer ?
MP : “Avec mes 4 camarades (Hugo CHECK, Fanny JACQ, Vincent CLEMENT, et Nathan PACHER), nous avons entendu parler de ce concours en début d’année universitaire par nos professeurs qui nous ont encouragés à présenter une équipe.
Après avoir pris connaissance du cas pratique de cette année, nous nous sommes dit que cela pouvait être intéressant (le cas pratique portant cette année sur les licences d’exportation d’armement) et nous permettre de mettre en pratique nos enseignement de droit constitutionnel et de contentieux.
Nous nous sommes énormément investis dans ce concours, et ce depuis le mois de décembre. Outre le travail, notre solidarité et notre esprit d’équipe a été, je pense, la clé de la réussite.

• Que retenez-vous de ce concours ?
MP : “Indéniablement, ce concours nous a rapproché et nous avons passé de très bons moments (le meilleur étant la victoire en finale). Ce concours nous a, de plus, donné une occasion unique de plaider au Conseil constitutionnel, ce qui est en soi un moment très particulier.”

Trophée du concours Georges Vedel 2020

• Quels conseils donneriez-vous aux prochains étudiants qui souhaiteraient y participer ?
MP : “Pour les prochains étudiants qui souhaiteraient y participer, je leur dirai de s’investir à 100 % et de composer une équipe où l’entente est parfaite. De même, il ne faut pas se sous-estimer et se dire qu’en venant d’une “petite” faculté il n’y a aucune chance de gagner.
Le concours est assez ouvert et, par exemple, l’Université de Poitiers a battu cette année Paris I. Rien n’est impossible à condition de s’investir au maximum (il faut donc bien gérer son organisation car cela s’ajoute à tous les autres travaux obligatoires à la faculté).
Mais le plus important est de ne pas voir ce concours comme une contrainte et du travail supplémentaire, mais de le considérer comme une belle opportunité de plaider au Conseil constitutionnel et de participer à un concours prestigieux.”

Encore bravo à toute l’équipe ! 

Article Charente Libre, cliquez ici.

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