Le patrimoine
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La mairie
La mairie située à l’est d’Angoulême et directement rattachée à son plateau, la commune de Soyaux ne comptait guère plus de 500 âmes au tout début du XIXème siècle.
De 1790 à 1793, les réunions de la municipalité se tenaient, en l’absence de locaux, dans l’église Saint Matthieu, puis dans le presbytère. Dans la première moitié du XIXème siècle, le presbytère ayant brulé, la mairie fut déplacée à plusieurs reprises au gré des circonstances.
Transférée vers 1850 au domicile du maire au village d’Antornac, elle revint ensuite s’implanter dans le bourg.
En 1856, un nouveau bâtiment accueillait le presbytère, l’école et la mairie. Celle-ci ne comprenait qu’une seule pièce, abritant une vaste armoire, une grande table servant aux réunions du conseil et un bureau pour le secrétaire.
La commune se développa autour de la route de Périgueux et le groupement mairie-école se retrouva bientôt isolé et excentré.
En 1941, le maire Jean Mouillefarine proposa de transformer un bâtiment situé route de Périgueux, la municipalité n’en prit possession que le 15 décembre 1945. La mairie restant toutefois de dimensions modestes (16m x 9m), des travaux d’agrandissements furent réalisés dès 1953.
Soyaux connut dans les années suivantes de profonds bouleversements, liés à la construction du Champ de Manœuvre. A partir de 1959, les locaux de la mairie devinrent rapidement trop exigus.
Dans les années 1960, fut édifiée une salle des fêtes à côté de la mairie, puis une salle du conseil et des mariages, positionnée entre le bâtiment initial et l’ancienne poste.
Des bâtiments préfabriqués (jouxtant la mairie rue Aristide Briand) installés en 1973 abritent aujourd’hui les bureaux des adjoints. En 1978, la municipalité se porte acquéreur de l’ancienne poste, construite dans les années 1930 et comportant un étage, qui accueille actuellement le service informatique.
En 1988, un projet de construction d’un nouvel hôtel de ville n’a pas abouti.
En 2005, sous la direction de l’architecte Frédérique BUA, d’importants travaux ont été effectués, dans le but de moderniser l’administration municipale.
Réaménagé, le hall d’accueil comprend désormais des guichets (munis de bornes internet) permettant de répondre aux demandes personnalisées et un espace gestion pour les dossiers plus complexes.
D’autre part, les salles du conseil et des mariages ont été agrandies. Modulables et largement ouvertes sur la ville par des baies vitrées, elles ont aussi vocation d’être un lieu d’exposition et de débat.
En 2024, livraison de la nouvelle mairie.
L’entrée du bâtiment est recentrée, redimensionnée et requalifiée, pour gagner en solennité.
L’ancienne salle des mariages fait office d’accueil et d’attente pour les services de l’Etat-Civil. Ces derniers sont installés dans l’actuelle salle du conseil municipal.
L’aile du site historique originel accueille la Direction Générale et ses services, une salle de réunion et des locaux annexes.
Une extension de 110 m² abrite le pôle « Elus » avec le bureau et le cabinet du Maire et des bureaux pour les adjoints.
Les locaux de l’ancienne Poste situés à l’opposé de l’aile administrative sont dédiés au personnel (sanitaires et espace repas) et à un lieu de stockage et archives à l’étage.
Un nouveau bâtiment a été construit à la place de la salle des fêtes pour accueillir la salle des mariages et la salle du conseil municipal face à un jardin intérieur.
Quelques photos…
Son patrimoine du XXIe siècle
La proximité de 38 hectares de terres incultes permit l’entraînement des régiments des casernes d’Angoulême (boulevard Liédot). C’est surtout après la guerre de 14-18 que ce terrain devint vraiment le champ de manœuvre pour les premiers chars. Il servit également d’aérodrome, le premier en Charente et fut ensuite déplacé à Bel Air (Angoulême). Exceptionnellement, il servit à nouveau, au cours de la seconde guerre mondiale, pour un appareil allemand, à cours de carburant et en 1958, pour un avion de tourisme.
Un programme de construction d’un vaste ensemble immobilier qui se déroula en 3 tranches fut lancé en 1958.
Le Champ de Manœuvre devait accueillir des centaines de pavillons individuels, organisés autour d’une place centrale (Place J. J. Rousseau). Ce projet fut abandonné pour permettre la construction d’immeubles pouvant recevoir chacun des centaines de familles.
La première pierre du bâtiment J fut posée le 28 février 1959, les premiers immeubles situés à proximité du boulevard J. Jaurès furent livrés en 1961 et 2137 logements (dont 56 pavillons) en 1968.
Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, neuf écoles, le collège Romain Rolland (première rentrée scolaire en septembre 1961) et un centre commercial virent le jour afin de répondre aux besoins de la population.
La création récente de balcons et de sas d’entrée a modifié de façon plus esthétique les façades d’origine des bâtiments rendant les logements plus confortables et offrant ainsi plus de sécurité aux habitants.
La commune Soyaux a su se doter de nouveaux bâtiments attractifs
- L’espace Henri Matisse, alliance des ligues architecturales et florales et le Lycée Jean Albert Grégoire, témoins d’un patrimoine architectural contemporain ;
- Soëlys, situé dans le quartier du Champ de Manœuvre ;
- Le Viaduc, conception ultra moderne qui enjambe la vallée de l’Anguienne.